Comment passer la sécurité aéroportuaire avec des médicaments liquides et fournitures médicales

Vous voyagez avec des médicaments liquides ? Voici comment passer la sécurité sans stress

Vous avez besoin d’insuline, d’un EpiPen, d’un traitement contre l’épilepsie ou d’un spray nasal quotidien ? Vous n’êtes pas seul. Chaque mois, plus de 2,9 millions de voyageurs aux États-Unis déclarent des médicaments liquides à la sécurité aéroportuaire. Et pourtant, beaucoup perdent du temps, sont arrêtés, ou même manquent leur vol parce qu’ils ne savent pas comment faire correctement. La bonne nouvelle ? Les médicaments prescrits ne sont pas soumis à la règle des 3,4 onces (100 ml) qui s’applique aux shampoings et crèmes. La mauvaise ? Les agents de sécurité ne sont pas toujours formés pour le savoir. Voici exactement ce que vous devez faire pour passer la sécurité en moins de deux minutes, sans problème.

Les médicaments liquides sont exemptés - mais seulement si vous les déclarez

La règle des 3-1-1 (3,4 onces par contenant, 1 sac en plastique, 1 sac par passager) ne concerne que les produits de beauté, les boissons et les aliments non essentiels. Les médicaments prescrits, y compris les liquides, les gels et les aérosols, sont exemptés de cette limite. Cela signifie que vous pouvez transporter 10 flacons d’insuline de 10 ml, un grand flacon de stéroïdes oraux ou un tube de crème pour l’eczéma de 200 ml - tout est autorisé. Mais il y a un « mais » : vous devez le déclarer avant que vos affaires ne passent sur le tapis roulant. Ne laissez pas les agents deviner. Dites-le clairement : « J’ai des médicaments liquides prescrits. »

Si vous ne déclarez pas, vos médicaments seront traités comme n’importe quel autre liquide. Ils seront mis de côté, inspectés à l’aveugle, ou pire, jetés. En 2024, 63 % des retards liés aux médicaments à l’aéroport étaient dus à des conteneurs non étiquetés ou non déclarés, selon un rapport interne de la TSA. La déclaration est la clé. Pas la quantité. Pas le type. Juste la déclaration.

Les conteneurs doivent être étiquetés - pas forcément d’origine

La TSA recommande fortement de garder vos médicaments dans leurs flacons d’origine avec l’étiquette du pharmacien. Pourquoi ? Parce que les agents reconnaissent les noms, les dosages et les noms de médecins. Un flacon d’insuline avec l’étiquette « Humalog 100 UI/ml, John Smith, 2x/jour » est immédiatement compris. Un petit flacon en verre sans étiquette ? C’est un mystère. Et les mystères prennent du temps.

Si vous devez transférer vos médicaments dans un organisateur de pilules ou un contenant de voyage, vous prenez un risque. Une enquête de Healthline en avril 2025 a montré que 89 % des voyageurs qui ont gardé les médicaments dans leurs flacons d’origine n’ont eu aucun problème. Seulement 43 % de ceux qui les ont mis dans des conteneurs non étiquetés ont passé sans retard. Le message est clair : gardez les étiquettes. Si vous avez un flacon de pilules en plastique sans étiquette, mettez-y une étiquette manuscrite avec le nom du médicament, la dose et le nom du médecin. Ce n’est pas idéal, mais c’est mieux que rien.

Préparez une liste de médicaments - même si vous n’y êtes pas obligé

Vous n’êtes pas obligé de présenter une ordonnance, mais vous êtes très encouragé à avoir une liste. Cette liste doit inclure :

  • Le nom du médicament (marque et générique)
  • La dose (ex. : 10 mg, 2 fois par jour)
  • Le nom du médecin prescripteur
  • Le numéro de l’ordonnance
  • La raison médicale (ex. : diabète de type 1, anaphylaxie)

Vous pouvez l’imprimer ou l’avoir sur votre téléphone. Un médecin de l’Université Johns Hopkins a montré en 2024 que les voyageurs qui avaient une liste prête passaient 92 % plus vite à la sécurité. Pourquoi ? Parce que les agents peuvent vérifier rapidement sans avoir à vous interroger. Et si un agent demande : « C’est quoi ça ? », vous n’avez pas à réfléchir. Vous lui tendez la liste. Fin de la conversation. Pas de stress. Pas de retard.

Agent de sécurité inspectant un sac réfrigéré avec des glaçons solides, séparé des autres liquides.

Les glaçons et les sacs réfrigérés sont autorisés - mais avec des règles

Si vous transportez de l’insuline ou d’autres médicaments qui doivent rester au frais, vous pouvez emporter des glaçons ou des sacs réfrigérants. Mais attention : ils doivent être congelés au moment du contrôle. Si les glaçons sont complètement fondus, ils sont considérés comme des liquides normaux - et là, la règle des 3,4 onces s’applique. Donc, si vous avez un petit sac isotherme avec des glaçons, assurez-vous qu’ils sont encore solides à l’aéroport.

La TSA autorise les sacs réfrigérants jusqu’à 8 x 6 x 2 pouces (environ 20 x 15 x 5 cm). Ils doivent être déclarés séparément. Ne les mettez pas dans votre sac à main ou votre valise. Sortez-les avant d’arriver au point de contrôle. Et ne les mettez pas dans le sac de liquides 3-1-1. Ils ne sont pas des liquides. Ce sont des dispositifs médicaux. Déclarez-les comme tels.

Comment organiser vos affaires pour aller vite

Le temps moyen de passage pour les voyageurs avec médicaments liquides est de 4,7 minutes - si vous faites tout au hasard. Mais si vous suivez cette méthode, vous passerez en 1,8 minute, selon les données internes de la TSA.

  1. Sortez tous vos médicaments (liquides, gels, aérosols) et mettez-les dans un seul sac transparent (comme un sac Ziploc).
  2. Ne mettez pas ce sac dans votre sac 3-1-1. Gardez-le séparé.
  3. Placez ce sac dans une poche extérieure de votre sac à main ou de votre sac à dos - facile d’accès.
  4. Ayez votre liste de médicaments prête, imprimée ou sur votre téléphone.
  5. Quand vous arrivez au point de contrôle, dites : « J’ai des médicaments liquides prescrits et une liste. »
  6. Sortez le sac transparent et placez-le sur le tapis roulant.
  7. Attendez que l’agent vous demande de le vérifier - puis montrez la liste.

En 2025, les aéroports les plus efficaces (comme Dallas-Fort Worth et Atlanta) ont réduit les erreurs de détection de médicaments de 41 % grâce à de nouveaux systèmes d’IA. Mais ces systèmes ne sont pas encore partout. Votre préparation, elle, est toujours la meilleure arme.

Les médicaments contrôlés et les produits à risque

Si vous prenez des médicaments contrôlés (comme les opioïdes, les benzodiazépines ou les stimulants pour le TDAH), vous n’êtes pas interdit de voler. Mais vous êtes plus susceptible d’être interrogé. Pourquoi ? Parce que ces substances peuvent être détournées. L’agent peut vous demander : « Est-ce que c’est votre ordonnance ? »

La réponse : « Oui, c’est pour moi. » Et montrez la liste ou l’étiquette d’origine. Si vous avez une ordonnance originale, gardez-la dans votre portefeuille. Vous n’avez pas besoin de la montrer, mais si on vous la demande, vous devez pouvoir la fournir. Les médicaments de voyageurs ayant une ordonnance valide ne sont jamais saisis - seulement vérifiés.

Attention aux produits à base de cannabis. Même si vous vivez dans un État où il est légal, il est toujours interdit par la loi fédérale. La TSA ne recherche pas le cannabis, mais si un agent le voit (par exemple, dans un vaporisateur ou un sirop), il est obligé de le signaler. Évitez de le transporter. Il n’en vaut pas la peine.

Voyageur marchant avec une liste de médicaments et un sac médical, un scanner IA en arrière-plan.

Les erreurs les plus courantes - et comment les éviter

Voici les 5 erreurs que font les voyageurs - et comment les éviter :

  1. Ne pas déclarer : 78 % des retards viennent de là. Dites-le dès que vous voyez un agent.
  2. Transférer dans des conteneurs sans étiquette : 63 % des retards sont dus à des flacons non identifiés. Gardez les étiquettes.
  3. Mettr les médicaments dans le sac 3-1-1 : Cela les confond avec du shampoing. Gardez-les séparés.
  4. Ne pas avoir de liste : Vous perdez 2 à 3 minutes à répondre à des questions. Ayez une liste.
  5. Attendre d’être arrêté pour réagir : Soyez proactif. Sortez tout avant d’arriver au tapis roulant.

Le voyageur qui prépare son sac 30 minutes avant de partir à l’aéroport passe en 2 minutes. Celui qui attend jusqu’à la file d’attente passe en 15 minutes - ou plus.

Le futur : un système plus rapide arrive

La TSA lance un nouveau programme en septembre 2025 : le Medical Traveler Pre-Check. Il s’agit d’un registre volontaire pour les voyageurs fréquents ayant besoin de médicaments liquides. Une fois inscrit, vous pourrez passer par une file dédiée avec une inspection accélérée. Le temps moyen de passage devrait tomber de 3,2 minutes à 1,1 minute.

En 2026, 50 grands aéroports auront des systèmes d’IA capables de reconnaître automatiquement les médicaments sur les images de rayons X. Cela réduira les erreurs humaines. Mais jusqu’à ce que ce système soit partout, votre préparation reste la meilleure solution.

FAQ

Puis-je transporter des médicaments liquides sans ordonnance ?

Non. Les médicaments liquides exemptés de la règle 3-1-1 doivent être prescrits par un médecin. Si vous n’avez pas d’ordonnance, même pour un produit courant comme un spray nasal ou une crème, vous êtes soumis à la limite de 3,4 onces. Les médicaments en vente libre ne bénéficient pas de cette exemption. Si vous avez besoin d’un médicament quotidien, demandez à votre médecin de vous en prescrire une version pour le voyage - même si vous le prenez sans ordonnance habituellement.

Les EpiPens et les dispositifs d’urgence sont-ils autorisés ?

Oui, et ils sont exemptés de toute limite de volume. Les EpiPens, les kits de glucagon, les inhalateurs d’urgence et les seringues préremplies pour l’insuline sont considérés comme des dispositifs médicaux vitaux. Vous n’avez pas besoin de les mettre dans un sac transparent, mais vous devez les déclarer. Gardez-les facilement accessibles - pas au fond de votre sac. Si vous avez un EpiPen, tenez-le à la main quand vous passez la sécurité. Cela aide l’agent à comprendre son importance immédiate.

Puis-je emporter des médicaments liquides dans mon bagage en soute ?

Techniquement, oui. Mais ce n’est pas recommandé. Si votre valise est perdue, vous perdez vos médicaments. Et si vous avez besoin d’un traitement immédiat (comme une injection d’insuline ou un EpiPen) pendant le vol, vous ne pourrez pas y accéder. La TSA recommande vivement de garder tous les médicaments nécessaires dans votre bagage à main. Même les médicaments que vous ne prenez qu’une fois par jour. Vous ne savez jamais quand vous aurez besoin de les utiliser.

Les médicaments liquides sont-ils autorisés dans les vols internationaux ?

Oui, mais les règles varient selon le pays. L’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie acceptent les médicaments prescrits en quantité raisonnable, à condition qu’ils soient déclarés. Cependant, certains pays (comme les Émirats arabes unis ou le Japon) ont des restrictions très strictes sur certains médicaments, même avec ordonnance. Vérifiez toujours les règles de votre destination avant de voyager. La TSA ne peut pas vous aider si un pays refuse votre médicament à l’arrivée.

Qu’est-ce que je fais si un agent refuse mes médicaments ?

Restez calme. Demandez à parler à un superviseur. Les agents de sécurité n’ont pas le pouvoir de confisquer des médicaments prescrits. Ils peuvent seulement les inspecter. Si un agent dit « non », demandez : « Puis-je parler à quelqu’un qui connaît les règles sur les médicaments médicaux ? » La TSA a un numéro d’assistance médicale à l’aéroport - demandez-le. Si vous êtes refoulé, notez le nom de l’agent, le terminal et la date. Vous pouvez ensuite contacter la TSA via leur site web pour signaler l’incident. En 2025, plus de 90 % des cas signalés ont été résolus à l’avantage du voyageur.

Prochaines étapes : ce que vous devez faire avant votre prochain vol

Voici un plan simple pour être prêt :

  1. Sortez tous vos médicaments liquides.
  2. Gardez-les dans leurs flacons d’origine avec les étiquettes.
  3. Créez une liste imprimée avec les noms, les doses et les noms des médecins.
  4. Placez tout dans un seul sac transparent - séparé de votre sac 3-1-1.
  5. Mettez ce sac dans une poche extérieure de votre sac à main.
  6. Avant d’arriver au point de contrôle, tenez votre sac à la main et dites : « J’ai des médicaments liquides prescrits. »

Vous avez fait tout ce qu’il faut. Maintenant, vous pouvez vous détendre. Votre voyage n’est plus une course contre la sécurité. C’est un voyage - avec vos médicaments, en toute sécurité.

5 Commentaires

Clementine McCrowey
Clementine McCrowey
  • 28 novembre 2025
  • 15:56

Merci pour ce guide clair ! J’ai voyagé avec mon insuline l’année dernière et j’ai eu peur de tout perdre. Maintenant, je prépare tout comme tu dis : sac transparent, liste imprimée, et je dis dès le début : « J’ai des médicaments. » 🙌

Jérémy allard
Jérémy allard
  • 30 novembre 2025
  • 10:27

Faut vraiment que les Français arrêtent de se plaindre. Aux États-Unis, ils savent ce qu’ils font. Ici, on attend 20 minutes pour un café, et après on crie parce qu’un agent demande une étiquette. Débrouillez-vous.

Soane Lanners
Soane Lanners
  • 30 novembre 2025
  • 15:54

Et si tout ça était une manipulation ?
La TSA ne veut pas que vous voyagiez librement. Les médicaments liquides ? Un prétexte pour contrôler vos corps. Les IA qui reconnaissent les flacons ? Des capteurs pour tracer vos habitudes médicales. Et cette histoire de 'Medical Traveler Pre-Check' ? Un registre national des malades. Vous croyez vraiment que c’est pour vous aider ?
Regardez derrière le rideau. Ils veulent votre santé. Votre vie. Votre identité. Et vous, vous les remerciez en préparant vos sacs transparents. Triste.

Guillaume Geneste
Guillaume Geneste
  • 2 décembre 2025
  • 12:06

OH MON DIEU CE POST EST UNE BÉNÉDICTION 🙏
Je suis diabétique depuis 15 ans et j’ai failli manquer 3 vols avant de tout comprendre.
Je garde toujours mon insuline dans son flacon d’origine + une liste imprimée dans mon portefeuille + mon EpiPen à la main. Et je dis toujours : « J’ai des médicaments prescrits » en souriant. Les agents sont souvent touchés, ils me disent même « bon courage » 😭
Et pour les glaçons ? Oui, ils doivent être SOLIDES. J’ai vu un type se faire bloquer parce que son sac était juste « froid ». C’était triste. Faites comme moi : préparez-vous 30 min avant. C’est une question de vie ou de mort. 💪

Franc Werner
Franc Werner
  • 3 décembre 2025
  • 06:12

J’ai voyagé en Tunisie l’année dernière avec mes comprimés. J’ai mis tout dans un petit sac en tissu, sans étiquette. Rien n’a été demandé. Mais je comprends que dans les aéroports occidentaux, c’est différent. Ce guide est utile pour ceux qui veulent éviter les conflits. Pas pour ceux qui veulent résister. Chacun son chemin.

Écrire un commentaire