Chute de cheveux : comprendre et agir

Vous avez remarqué plus de cheveux dans votre brosse ou sur votre oreiller ? Ce n’est pas toujours un drame, mais c’est souvent un signal que quelque chose cloche. Avant de paniquer, prenons le temps d’identifier ce qui cause la chute et comment y remédier efficacement.

Causes courantes

Le premier coup d’œil porte sur le stress. Une période de travail intense, un changement de vie ou même un manque de sommeil peuvent pousser vos follicules à se replier. Ensuite, il y a les carences nutritionnelles : fer, zinc ou vitamines B et D jouent un rôle clé dans la pousse. Une alimentation trop pauvre en protéines ou en fruits et légumes peut donc accélérer la chute.

Les hormones ont aussi leur mot à dire. Chez les femmes, les fluctuations liées à la grossesse, à la ménopause ou à la pilule contraceptive peuvent modifier la phase de croissance des cheveux. Chez les hommes, la génétique (alopécie androgénétique) reste la cause la plus fréquente, souvent aggravée par une production excessive de DHT.

Ne négligez pas les traitements médicaux. Certains antidépresseurs, anticoagulants ou même les rétinoïdes peuvent entraîner une perte temporaire. De même, des infections du cuir chevelu, comme la teigne, provoquent une chute localisée. Un cuir chevelu sec ou irrité est souvent le signe d’un déséquilibre que le corps essaie de corriger.

Solutions et prévention

Commencez par ajuster votre alimentation. Ajoutez des sources de fer (épinards, lentilles), de zinc (noix, graines) et de protéines de qualité (poisson, œufs). Un petit supplément de vitamine D en hiver peut aussi faire la différence, surtout si vous passez beaucoup de temps à l’intérieur.

Gérez le stress avec des activités qui vous détendent : marche, yoga, respiration profonde. Un sommeil de 7 à 8 heures par nuit aide les follicules à se réparer. Évitez les coiffures trop serrées qui tirent sur le cuir chevelu, comme les queues de cheval ou les tresses trop pressées.

Pour les cas hormonaux, un spécialiste peut proposer des solutions comme le minoxidil ou des traitements anti‑DHT. Ce sont des produits éprouvés qui ralentissent la chute et favorisent la repousse. N’utilisez jamais de médicaments sans avis médical, même ceux vendus sans ordonnance.

Enfin, prenez soin de votre cuir chevelu. Un shampooing doux, non agressif, et un massage léger stimulent la circulation sanguine. Limitez les appareils thermiques (sèche‑cheveux, fers) et les traitements chimiques fréquents, qui fragilisent les cheveux.

Si la chute persiste plus de trois mois malgré ces mesures, il est temps de consulter. Un dermatologue pourra faire un examen, éventuellement une prise de sang, pour identifier une cause sous‑jacente et proposer un traitement adapté.

En résumé, la chute de cheveux est souvent multifactorielle, mais des changements simples dans votre quotidien peuvent déjà freiner le phénomène. Mangez équilibré, gérez votre stress, protégez votre cuir chevelu et n’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel : votre chevelure vous remerciera.